Mois: juin 2014

L’Allemagne : un pays de cocagne syndical ?

Dans le cadre de notre partenariat avec Terrains de Luttes, nous reprenons ici un premier texte publié sur ce site.

 G8_leaders_watching_football-Copier-CopierLe mythe du modèle social allemand, qui fait rêver nombre d’éditocrates, de politiciens, et parfois certains syndicalistes, avec ses bataillons d’adhérents, ses représentants reconnus et sa cogestion, repose surtout sur une méconnaissance des réalités du terrain. De l’autre côté du Rhin, les méthodes patronales ne sont pas différentes : harcèlement, licenciements, corruption… Tous les moyens sont bons pour briser les équipes militantes dynamiques, qui tentent de s’opposer au règne du profit généralisé.

 

L’Allemagne, pays rêvé du dialogue social et du syndicalisme ?

En mai 2013, François Hollande a été invité à intervenir devant le congrès du parti social-démocrate allemand, le SPD. Dans son discours, il a fait les louanges des principes fondant ce que nombre de journalistes et d’intellectuels appellent le « modèle allemand » : « la démocratie sociale avec la reconnaissance des droits des salariés à être informés et consultés sur les choix stratégiques des entreprises, avec la culture du compromis pour faire évoluer le droit du travail et avec la négociation entre partenaires sociaux pour faire évoluer l’Etat providence. »[1]

Depuis la crise de 2008, le modèle de relations professionnelles à l’allemande est ainsi régulièrement convoqué pour dénoncer la lourdeur du Code du Travail, l’archaïsme du syndicalisme et les pesanteurs de l’Etat. Pour autant, l’Allemagne est loin d’être le pays de cocagne syndical tant vanté. Depuis les grandes réformes du marché du travail engagées par le chancelier Schröder à la fin des années 1990, les relations de travail se sont considérablement durcies. Les dérégulations en cours, ajoutées à une concurrence internationale plus intense, ont aiguisé l’appétit patronal.

Pour sortir de cette vision mythifiée et saisir ce qui se joue dans les luttes outre-Rhin, Terrains de Luttes a décidé d’engager un travail de traduction d’articles et de documents permettant de mieux connaître les réalités du syndicalisme allemand, ses luttes et ses débats.

Ce premier article est tiré du site Brennpunkt Betrieb (Entreprise, zone sensible), animé en commun par la fondation Günter Wallraf[2] et la fondation du DGB de Rhénanie-du-Nord Westphalie. Il s’efforce de dresser un premier panorama des méthodes patronales employées à l’encontre des militants et des élus syndicaux dans les entreprises.

…Lire la suite du texte sur le site Terrains de Luttes

[…]

Collectif work watch

Traduction : Henri Clément

Les notes sont du traducteur

[1] L’intégralité du discours présidentiel est accessible sur le site de l’Élysée : http://www.elysee.fr/declarations/article/intervention-du-president-de-la-republique-au-150eme-anniversaire-du-spd/

[2] Journaliste, Günter Wallraf s’est fait connaître par son ouvrage consacré à la situation des travailleurs immigrés turcs dans la grande industrie allemande, Tête de turc. Il s’est depuis spécialisé dans les reportages en immersion.

Prolonger la mise en œuvre de constructions nouvelles entre syndicats, associations et partis politiques

Ensemble, tout est possible

Pour nous syndicalistes CGT, la défense des intérêts des salariés, des retraités et des privés d’emploi nécessite la construction d’un mouvement social capable de porter un coup d’arrêt à l’austérité et à l’extrême droite qui s’en nourrit. Cet objectif ne souffre ni délai ni division. L’urgence est au rassemblement le plus large sans a priori ni exclusive de tous celles et ceux qui combattent l’austérité et recherchent la voie d’une alternative pour la transformation sociale. C’est pourquoi nous avons été de toutes les mobilisations récentes allant dans ce sens. Ainsi de la journée d’action interprofessionnelle du 18 mars, de la marche citoyenne du 12 avril, du 1er mai, des journées unitaires des fonctionnaires et des retraités. Le 26 juin doit s’inscrire dans cette lignée. Les mouvements des cheminots et des intermittents, ainsi que les nombreuses luttes en cours, participent à cette construction.

La détermination des tenants de l’actuelle politique d’austérité les conduit à s’opposer à l’intérêt général jusqu’à la dernière extrémité. Le verdict des urnes, la représentation des salariés et la prise en compte de leur avis ne sont rien dans leur stratégie du choc qui suppose l’exclusion de la question sociale.

Le chômage, au niveau inédit depuis la crise de 1929, nourrit une atmosphère de peur, qui s’empare en particulier d’une jeunesse globalement exclue. La ronde sans fin des fermetures d’entreprises est en soi un acte d’accusation d’un patronat de rentiers et d’actionnaires à l’égoïsme glacé. Les victimes de la précarité tombent dans une trappe sans retour, pendant que les salariés, tous cibles potentielles de licenciements sans entraves, nourrissent une angoisse à l’égard de leur possible chute dans la pauvreté.

Premier intéressé par cette orientation austéritaire, le Medef accuse tous les aspects sociaux de la condition salariale d’être les fauteurs de la crise. Il ne s’agit plus de demander aux actifs, chômeurs et retraités des sacrifices de circonstance en attendant la sortie du tunnel. L’objectif patronal est bien de se débarrasser de pans entiers de positions sociales et publiques issues du programme du Conseil National de la Résistance et conquises à la Libération.

Dans les projets de lois de finance rectificatives, soumis fin juin au vote de l’Assemblée nationale, le gouvernement aligne son Pacte dit « de Responsabilité » sur la perspective de démantèlement de la protection sociale, phare du système social national. La baisse des cotisations, les exonérations fiscales, le gel des prestations sociales font suite aux attaques contre le régime des retraites et celui des allocations familiales.

La réduction des déficits et des dettes publiques est l’objectif prioritaire de la politique économique menée en France comme dans la plupart des pays européens. La baisse des salaires des fonctionnaires, ou le Pacte « de responsabilité » qui prévoit 50 milliards supplémentaires de réduction des dépenses publiques, sont justifiés au nom de cet impératif. Le discours dominant sur la montée de la dette publique fait comme si son origine était évidente : une croissance excessive des dépenses publiques. Or, cette affirmation ne résiste pas à un examen sérieux des faits : au total, 59 % de l’actuelle dette publique proviennent des cadeaux fiscaux et des taux d’intérêt excessifs.

En engageant à marche forcée une réforme territoriale lourde de danger pour la démocratie de proximité, les services publics et le statut des personnels, le gouvernement entend mettre les structures territoriales au service de la stratégie du capital, pour qui démocratie et citoyenneté sont devenues incompatibles avec la conservation de ses privilèges.

La politique d’austérité n’est donc pas le moindre mal choisi par un gouvernement raisonnable mais le mal libéral qui subvertit tout système social et démocratique. Discréditer les garanties républicaines et le droit social en pratiquant la surdité volontaire à l’égard de l’immense majorité de la population dope les menées subversives de l’extrême droite. Le lien entre la dérive des institutions mises au service exclusif de politiques d’austérité et la résurgence de l’extrême droite est attesté dans les pays du continent où elle se manifeste.

Les germes de cette situation hautement préoccupante nous avaient conduits à considérer qu’il était nécessaire, dans le respect des prérogatives de chacune et de chacun, de mettre en œuvre des constructions nouvelles entre syndicats, associations et partis politiques, potentiellement de nature à relever les défis qui étaient devant nous.

C’est cette démarche qui, en particulier, a permis la marche nationale le 12 avril dernier.

Depuis lors, avec la nomination de Manuel Valls comme Premier ministre et l’accentuation de la politique libérale menée, les choses se sont encore aggravées et nous sommes sans aucun doute à la veille de bouleversements profonds, dont personne ne peut prédire ni l’ampleur ni les conséquences.

L’extrême droite atteint des scores dramatiquement élevés aux élections, gagne des mairies, étend ses réseaux, cependant que la montée de l’abstention confirme la profondeur de la souffrance et de la désillusion dans la population.

L’identité fondamentale de notre syndicalisme est de ne jamais déroger à la mission définie au cours de son histoire, la représentation des intérêts matériels et moraux du travail, par leur défense au quotidien et la recherche de l’émancipation par la transformation sociale. La situation actuelle n’échappe pas à cette conduite rigoureuse.

Bien entendu, en tant que syndicalistes CGT, nous nous félicitons des luttes syndicales menées, des brèches ouvertes. Tout doit d’ailleurs être mis en œuvre pour que, à l’intérieur d’un projet syndical cohérent, ces mobilisations gagnent en profondeur et fassent progresser les alternatives aux politiques actuelles.

A l’opposé de toute « union sacrée pour l’austérité », que le gouvernement cherchera à promouvoir lors de la conférence sociale de juillet, nous préconisons la constitution d’un vaste rassemblement de toutes les forces disponibles, autour de deux objectifs indissociables : la rupture avec l’austérité ; la lutte dans l’union la plus large contre une extrême droite qui prétend au pouvoir.

Mais, encore plus qu’hier, nous considérons que le caractère inédit de la situation à laquelle nous sommes confrontés appelle à des passerelles larges de toutes celles et ceux qui partagent la nécessité de rompre avec les politiques mortifères d’austérité, de promouvoir une toute autre répartition des richesses créées, une rupture dans les logiques de gestion et une véritable démocratie rendant le citoyen acteur des changements profonds à mettre en œuvre.

Eric Alligner ; Sylviane Brousse ; Jean-Marc Canon ; Ollivier Champetier ; Mireille Chessa ; Christophe Delecourt ; Pascal Joly ; Denis Lalys ; Hervé Ossant ; Marc Peyrade ; Pierre Place ; Cédric Quintin ; Serge Ragazzacci ; Daniel Sanchez ; Baptiste Talbot ; Gisèle Vidallet ; Céline Verzeletti ; Emmanuel Vire

 

Tribune parue dans L’Humanité du 27 juin 2014

Suites du 12 avril : une initiative le 21 juin à ne pas manquer


www.fondation-copernic.org

Nous avons besoin de votre soutien : Adhérez !


Nous vous l’annoncions, la marche du 12 avril n’est pas restée sans suite et, depuis cette date, les réunions unitaires se sont succédé, chaque semaine, pour donner corps au large collectif constitué pour coordonner une résistance et des alternatives communes à l’austérité. Nouvelle étape du processus : une première rencontre nationale, ouverte à tou-tes, est organisée le 21 juin pour élaborer ensemble.

 


Chère amie, cher ami,

Nous étions plus de 200, divers-es par nos engagements, personnalités morales, du monde de la culture et des arts, responsables syndicaux, associatifs, politiques, à avoir lancé un appel pour dire le 12 avril : « Maintenant ça suffit, marchons contre l’austérité, pour l’égalité et le partage des richesses ! ».

Par le nombre des participantes et participants, la diversité de ses couleurs, son caractère inédit, sa combativité, la marche du 12 avril a dépassé nos propres espérances et marqué bien des observateurs. Elle a mis un peu de neuf et d’espoir dans le paysage désolant de la séquence électorale qui a vu la poussée de la droite et de l’extrême droite.

Nous avions dit : « Cette marche ne restera pas sans lendemain ». Nous voulons écrire ce lendemain ensemble.

Nous voulions éviter la précipitation et surtout, nous sommes, pour la plupart, engagé-es dans diverses actions. Pour assurer le succès de l’entreprise, le respect de toutes et tous a imposé et impose de tenir compte d’un riche calendrier syndical, social et associatif.

C’est pourquoi nous avons proposé de nous retrouver, toutes et tous le samedi 21 juin pour une journée de travail au cours de laquelle nous déciderons comment continuer.

L’austérité qu’impose le gouvernement Valls va accélérer la casse de la protection sociale et des services publics, accroître le chômage, renforcer les inégalités de revenus, de retraites, entre les territoires, et les inégalités à l’encontre des femmes.

Dans l’esprit du 12 avril – porteur de colères contre le « Pacte de responsabilité », la politique répressive envers les étrangers et les militants syndicaux et associatifs, la montée de l’extrême droite…, mais aussi d’espoir dans des alternatives à l’austérité, pour le droit au logement, l’égalité des droits, la transition énergétique… –, quelques propositions ont déjà été émises :

  • Travail d’élaboration collectif, au plus près des citoyennes et des citoyens, dans le monde du travail, pour des mesures alternatives à l’austérité et à la régression sociale (sorte de « plan ORSEC contre l’austérité »)
  • Votation citoyenne pour se prononcer sur ces mesures
  • Luttes et actions de solidarité
  • Marche nationale ou journée de marches régionales à l’automne.

Ce ne sont là que de premières pistes, et il est essentiel de travailler pour que d’autres émergent et nous permettent de décider ensemble le 21 juin. Toutes les suggestions et contributions sont dès lors les bienvenues.

En espérant donc nous retrouver toutes et tous le :

SAMEDI 21 JUIN DE 9H30 À 17H À LA BOURSE DU TRAVAIL DE PARIS 3, rue du Château d’Eau

Paris 10e – M° République


Cette lettre est destinée à circuler le plus largement possible, n’hésitez pas à la relayer !

Programme de la journée :

RENCONTRE DU 21 JUIN 2014SORTIR DE L’AUSTÉRITÉ, COMBATTRE LES INÉGALITÉS, RÉINVENTER LA DÉMOCRATIE

Cette réunion du 21 juin, dans l’esprit de la manifestation du 12 avril et face à la montée confirmée de l’extrême-droite, poursuivra trois objectifs principaux :

  • Travailler à l’élaboration de mesures d’urgence et de propositions alternatives aux politiques d’austérité
  • Impulser un processus d’actions inscrit dans la durée, sous les formes les plus diverses (dont manifestations, luttes et actions de solidarité, votation citoyenne…) pour résister, proposer et mobiliser
  • Développer dans les territoires des collectifs associant citoyen-nes, personnalités, salarié-es, chômeur-ses, retraité-es, jeunes, représentant-es et militant-es d’associations, d’organisations syndicales, de partis politiques.

9h30 : ACCUEIL

10h- 10h15 : INTRODUCTION

Trois introductions de 5mn des trois composantes syndicaliste, associative et politique.

  • Retour sur le succès de la marche du 12 avril ; rappel de la dimension et du caractère inédits de la marche du 12 avril : co-construction de la marche, travail en commun entre des personnalités, des militant-es d’associations, d’organisations syndicales, de partis politiques…
  • Volonté, conformément au texte d’appel à la marche, de poursuivre en s’organisant dans les territoires, en proposant des mesures d’urgence et des mesures alternatives, en se mobilisant sous des formes variées, multiples, tant au niveau national que dans les territoires, au plus près et avec les citoyen-nes et les salarié-es
  • Les objectifs : sortir de l’austérité, combattre les inégalités, réinventer la démocratie.

10h15- 11h : INTERVENTIONS DE MILITANT-E-S DE SECTEURS EN LUTTE

Fralib, Cheminots, Coordination des hôpitaux (maternité des Lilas),Alstom, Logement, Précaires, Notre-Dame-des-Landes, Sans-papiers, Sanofi, Intermittent-es.

11h–13h : TRAVAIL EN ATELIERS

Atelier n°1  : « Salarié-es, chômeur-ses, retraité-es : sortons de la précarité »

Atelier n°2 : « Reconquérir et développer la Sécurité sociale et les droits sociaux »

Atelier n°3 : « S’attaquer à la finance (banque, finances, dettes fiscalité…) »

Atelier n°4 : « Reconquérir et refonder l’action publique de l’État et des Collectivités territoriales au service de toutes et tous »

Atelier n°5 : « Donner le pouvoir aux travailleurs, aux citoyens dans la cité, les entreprises, les services publics »

Atelier n°6 : « Promouvoir la transition écologique et un nouveau développement industriel »

Atelier n°7 : « Défendre et développer les droits, les libertés »

Atelier n°8 : « Imposer le droit à l’’emploi »

L’animation des ateliers sera basée sur la règle des trois composantes : trois représentant-es pour assurer l’introduction (10 mn), la présidence, l’animation, le compte-rendu oral et écrit.

13h–14h : PAUSE DÉJEUNER

14h : TRAVAUX EN SÉANCE PLÉNIÈRE

Présidence et animation : assurées par trois représentant-es des trois composantes

14h– 14h45 : RESTITUTION DES TRAVAUX DES ATELIERS AVEC DES PROPOSITIONS

14h45–16h : DÉBATS EN SÉANCE PLÉNIÈRE

16h–16h30 : CONCLUSIONS présentées par des représentant-es des trois composantes

Cette rencontre est ouverte à tou-tes, venez donc nombreuses et nombreux vous exprimer et participer à ce grand mouvement unitaire.

Retrouvez le texte de l’Appel et les signataires du 12 avril.

ORGANISATIONS EN SOUTIEN

Formations politiques :

  • Parti communiste français
  • Parti de Gauche
  • Ensemble
  • Gauche Unitaire
  • PCOF
  • République et Socialisme
  • NPA
  • Alternative Libertaire
  • Mouvement jeunes communistes

Associations :

  • Acrimed
  • Amicale Carmagnole-Liberté des anciens FTP-MOI
  • Association pour l’emploi et la formation des chômeurs et des précaires (APEIS)
  • Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (Attac)
  • Association Nationale des Élus Communistes et Républicains (Anecr)
  • Collectif des Associations Citoyennes
  • Collectif Maternité Lilas
  • Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et à la Contraception (CADAC)
  • Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde (CADTM-France)
  • Collectif national pour les droits des femmes (CNDF)
  • Collectif 37 notre santé en danger
  • Convergence nationale de défense et développement des services publics
  • Coordination des hôpitaux et maternité de proximité
  • Droit au Logement (DAL)
  • Faire front à gauche, Amis de l’Usine (FFG – ADU)
  • Fédération des associations de travailleurs et de jeunes
  • Femmes Égalité
  • Fondation Copernic
  • Initiative pour un autre monde (IPAM)
  • Mrap 93 (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples)
  • Réseau éducation sans Frontière (RESF)
  • Résistance sociale
  • Sortir du colonialisme
  • L’Union des Familles Laïques (UFAL)
  • Union Nationale des Retraités et des Personnes âgées (UNRPA)

Syndicats :

  • CGT Caisse des dépôts et consignations
  • Ecole Emancipée FSU
  • Fédération CGT de l’Agroalimentaire
  • Fédération CGT Equipement Environnement
  • Fédération CGT des Industries Chimiques
  • Fédération CGT des Organismes sociaux
  • Fédération CGT Services publics
  • Fédération CGT des Ports et Docks
  • Fédération des Finances CGT
  • Fédération CGT des travailleurs des industries du livre, du papier et de la communication (FILPAC)
  • Sections Départementales FSU 75, 77, 78, 93, 94
  • Sections académiques du SNES FSU Paris, Versailles
  • Sud Énergie
  • Syndicat Français des Artistes Interprètes (SFA CGT)
  • Syndicat national des journalistes (SNJ CGT)
  • Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESUP FSU)
  • Syndicat national FSU territoriaux SNUCLIAS
  • Syndicat ASSO-Solidaires (Action des Salariés du Secteur Associatif)
  • Syndicat national de la Météorologie – CGT
  • Syndicat national FSU de la caisse des dépôts SNUP-CDC FSU
  • Syndicat national FSU territoires agriculture et de la mer SNUITAM
  • Syndicat national FSU personnels de l’éducation et du social SNPES PJJ
  • Unef – AGE de Clermont
  • Unions départementales CGT 31, 37, 51,56, 66, 75, 77, 78, 82, 91, 92, 93, 94, 95
  • Union générale des Fédérations Fonctionnaires CGT
  • Union régionale d’Île-de-France CGT
  • Union syndicale Solidaires
  • Union Locale CGT du Havre
  • Union nationale des syndicats de l’Éducation nationale (UNSEN CGT)
  • Union syndicale de l’Intérim USI CGT